Cambodge
Quand on pense au Cambodge, on fait référence aux temples d’Angkor. Ils sont certes grandioses, mais le pays a aussi beaucoup d’autres charmes inattendus. Durant 3 semaines nous avons parcouru des rizières, des fleuves (dont l’extraordinaire Mékong), des collines de jungle, et beaucoup de villages pittoresques. Rajoutez à cela une nourriture divine et des couchers de soleil à couper le souffle et vous obtenez d’inoubliables souvenirs au Cambodge !
Informations
Capitale: Phnom Penh
Langues officielles: Khmer
Superficie totale : 181 035 km² (entre 3 et 4 fois plus petit que la France)
Population totale : 15 882 000 habitants
Devise : Riel (1 € = 4400 Riels cambodgiens)
Un pays en pleine reconstruction
Le Cambodge est marqué par la période des Khmers rouges au pouvoir (1975 à 1979) durant laquelle un cinquième de la population (principalement les intellectuels) est décimée par les communistes. Les cambodgiens sont alors réduits à de simples esclaves où le moindre faux pas est généralement fatal car perçu par le pouvoir en place comme « contre-révolutionnaire ».
Le pays fait alors un énorme retour en arrière et doit renaître de ses cendres. Cette période belle et bien finie est toujours présente dans les mémoires. Désormais les cambodgiens, armés de leur gentillesse, mettent tout en œuvre pour développer le pays, notamment par le tourisme. C’est donc dans ce contexte que nous arrivons à Phnom Penh.
Mais qu’avons-nous fait au Cambodge?
Toutes nos photos ne sont pas sur l’article. Découvrez-les toutes en cliquant sur le lien suivant.
Nous choisissons de débuter la visite du pays par Siem Reap (point de départ pour les temples d’Angkor) car nous sommes début décembre et la haute saison touristique approche. Nous visitons donc plus tard les autres sites qui sont moins prisés par les visiteurs.
Phnom Penh
Fraîchement débarqués de Birmanie, nous atterrissons dans la capitale cambodgienne où nous sommes royalement accueillis par Pauline et Julien, deux amis vétérinaires d’Alix, installés depuis plus de 3 ans à Phnom Penh. Nous ne boudons pas le plaisir de nous reposer dans une jolie chambre et de profiter de l’ambiance du quartier chic et animé où nous logeons avec nos amis. Les restaurants de la capitale sont excellents et on découvre les saveurs de la cuisine khmer. Pauline nous initie également à la méditation et nous découvrons le cinéma 4D !
Evidemment, la capitale offre également son lot de sites touristiques à découvrir. Nous visitons donc le Palais Royal de style traditionnel khmer et le musée national qui regroupe des œuvres de la préhistoire à nos jours.
Nous nous intéressons également à l’histoire contemporaine cambodgienne avec la visite de Tuol Sleng (également appelé S21). C’est une ancienne école reconvertie en centre de détention durant la période des Khmers rouges. Dans ces locaux, des milliers de personnes (beaucoup de cadres du régime accusés parfois à tort de trahison) furent interrogés, torturés et exécutés.
Phnom Penh, qui se situe à la confluence du Mékong et du Tonlé Sap, possède également une promenade le long du deuxième fleuve. Nous adorons nous y promener au milieu des locaux venus pique-niquer ou bien jouer au Jianzi (volant avec lequel on jongle à plusieurs en se l’envoyant avec les pieds ou d’autres parties du corps). Nous profitons de la « fraîcheur » des soirées pour découvrir les cours publics d’aérobic au stade olympique. Là-bas, tous les soirs vers 18h, des centaines de locaux se retrouvent pour se déhancher en suivant les mouvements frénétiques d’un des nombreux professeurs. Spectacle garanti !
Astuce : A Phnom Penh, les sites à voir sont assez éloignés les uns des autres. Mieux vaut prendre un tuk-tuk à la journée (environ 15 $) ou louer un vélo pour ceux qui n’ont pas peur de slalomer dans le trafic!
Les temples d’Angkor
Pour nous rendre à Siem Reap (la ville aux portes des célèbres temples cambodgiens), nous empruntons depuis Phnom Penh un bus de nuit aux allures futuristes. Chaque personne dispose d’une espèce de petit sarcophage en plastique dans lequel il faut se glisser. Une première depuis le début du tour du monde et pourtant nous avons voyagé dans de nombreux bus !
La cité d’Angkor, connue pour ses temples désormais envahis pas la nature, fut la capitale de l’empire Khmer du 8ème au 13ème siècle. Ses temples comptent parmi les bâtiments religieux les plus grands de la planète. De nos jours, il s’agirait plus de la capitale des touristes mais aussi un passage obligé lors d’une visite au Cambodge.
Le site s’étend sur 400 km² et nous le visitons en 3 jours (sans traîner). Il existe 2 circuits avec des temples bien différents : le petit, plus concentré en temples, et le grand, plus étendu.
Nous optons pour le vélo comme moyen de locomotion et décidons de parcourir le petit circuit dès notre arrivée à Siem Reap à 6h du matin. Ce circuit se compose d’Angkor Wat, Angkor Thom (que nous décidons de visiter le lendemain), Ta Keo, Ta Prohm, Banteay Kdei et Prasat Kravan. Après avoir visité l’imposant Angkor Wat (emblème du pays envahi par des milliers de touristes), nous décidons de parcourir le circuit dans l’autre sens en espérant éviter la foule.
Alix, qui était déjà venue il y a 14 ans, redécouvre ces lieux magiques : il y a certes plus de monde, mais les frissons devant les vestiges restent intacts ! Nos temples préférés sont ceux envahis par la végétation : des fromagers (arbres géants) poussent sur les ruines et les racines se faufilent entre les pierres. On se croirait dans Indiana Jones à Ta Prohm ou Banteay Kdei.
Le soir, nous observons le coucher du soleil depuis les remparts d’Angkor Thom. Il n’y a personne, quel plaisir !
Astuce : Il y a énormément de monde sur les temples pour observer le coucher du soleil (en particulier à Phnom Bakheng). Nous vous proposons donc de sortir des sentiers battus pour vous rendre sur les remparts d’Angkor Thom afin d’avoir une vue sur les douves, la jungle et quelques pêcheurs. Pour cela, pénétrez l’enceinte d’Angkor Thom par son entrée sud puis grimpez tout de suite à gauche pour accéder sur les remparts (possible à pieds, vélo ou scooter). Longez ainsi les remparts sur environ 1km pour atteindre l’angle sud-ouest. Vous ne regretterez pas la petite expédition ! Attention, prévoir des lampes torches pour le retour.
Le lendemain, nous commençons la journée en beauté avec le lever du soleil derrière le temple d’Angkor Wat. Ensuite nous poursuivons la visite à Angkor Thom qui regroupe quelques très beaux édifices dont Bayon, dit le temple aux mille visages, le Baphuon (une très haute pyramide), et la terrasse des éléphants.
Nous poursuivons la journée de vélo avec le grand circuit : Preah Khan (fondu dans la végétation), Neak Pean (improbable fontaine construite sur un îlot au milieu d’un lac), Ta Som (dont la porte est est prisonnière d’un énorme banian), Mébon oriental (temple assez haut et donc un bon endroit pour observer le coucher du soleil).
En fin d’après-midi, nous nous éloignons du grand circuit pour traverser un village agricole et se rendre au temple de Banteay Samrè (surnommé l’Angkor Wat miniature). On aura pédalé près de 50 km ce jour-là mais la beauté des paysages rend la balade très agréable.
Le lendemain, nous décidons de louer les services d’un tuk-tuk afin de visiter des temples plus éloignés au nord. Nous nous rendons tout d’abord à Kbal Spean, la rivière aux mille lingams. C’est en fait une rivière sacrée où les roches sont gravées de symboles et de représentations de dieux et déesses afin de purifier l’eau. Après une visite sous une chaleur torride, nous profitons d’une cascade pour nous y baigner.
Nous finissons la journée avec les belles couleurs du temple en grès rose de Banteay Srei. Ce temple est tellement bien sculpté qu’on dit que seules des femmes ont pu accomplir un travail d’une telle précision.
Astuce : Le vélo est le moyen le moins cher de parcourir le site (1€ par jour contre 8€ la location de scooter ou environ 20€ la journée de tuk-tuk) et même si les temples sont espacés les uns des autres, la route est plate et le paysage très joli.
Kratie
Après une rapide escale par Phnom Penh, nous continuons notre route vers l’est du pays. Nous visitons au passage la paisible ville de Kratie au bord du Mékong. En général, les touristes s’arrêtent ici pour une raison : les dauphins d’eau douce. Cependant, nous découvrons finalement une petite ville de province où il fait bon vivre et qui contraste parfaitement avec la ville peuplée de touristes de Siem Reap. Nous profitons donc du marché, des temples et de la jolie promenade au bord du Mékong.
Astuce : Pour accéder à Kratie et en partir, il existe de nombreuses compagnies de transport. Les minivans sont plus rapides que les bus mais mieux vaut s’assurer que la compagnie ne fait pas de surbooking! Sinon on se retrouve automatiquement à 5 sur une banquette de 4 (petites) places. Demandez bien » 1 seat, 1 person ».
Le soir venu, on se régale d’un magnifique coucher de soleil rouge flamboyant juste au-dessus du Mékong. Un spectacle inoubliable ! Plus tard, on s’initie à notre premier cours de gym’ tonique cambodgienne au milieu de nombreux locaux : il y a autant de jeunes que de vieux, de sportifs que de flemmards. Mais tous sont à fond dans la chorégraphie! C’est sûrement plus la chaleur qui nous fera transpirer que les exercices en eux-mêmes…
Quoi de meilleur pour retrouver des forces après un tel « effort » que de déguster nos premiers criquets, blattes, sauterelles et larves. Merci les amis pour ce défi appétissant… qui fut relevé non sans quelques difficultés, notamment pour Alix!
Le lendemain, nous partons aux aurores pour explorer l’île face à Kratie, en plein milieu du Mékong. Pour cela, nous louons des vélos puis nous empruntons une navette fluviale accompagnés des locaux. Là, nous découvrons une charmante petite île où l’agriculture tient une place importante et les habitants semblent vivre simplement.
Lors de notre promenade matinale, nous sommes d’ailleurs gentiment conviés à un mariage qui touche à sa fin et dont la séance photo est accompagnée de musique traditionnelle. De l’autre côté de l’île se trouve également une curiosité : un village flottant vietnamien dont les maisons regroupées sont installées sur des pilotis au-dessus de l’eau.
Le lendemain, nous louons un scooter afin de mieux explorer le reste de la région. Nous traversons de nombreux villages pittoresques en bord de Mékong et nous en profitons pour acheter des fruits aux petits commerçants. Nous visitons un temple perché sur sa colline qui surplombe la région ainsi qu’un second connu pour ses 100 colonnes supportant son toit.
Après un bon repas dans une gargote face au Mékong, nous cherchons à faire une sieste. Nous trouvons l’endroit rêvé : les locaux ont construit de manière artisanale des cabanes au-dessus des rapides ingénieusement équipés de hamacs. Après un repos bercés par le bruit de l’eau, Yannick en profite même pour prendre un petit bain dans le Mékong.
En fin d’après-midi, il est temps pour nous de se rendre un peu plus bas sur le Mékong pour observer les timides dauphins d’eau douce. Rien à voir avec leurs cousins joueurs en mer mais le spectacle est tout de même magique : le soleil se couche au loin dans un ciel orangé colorant également le fleuve. Seuls les bateaux et les dauphins viennent perturber l’orange de ce tableau. Malheureusement, nous nous faisons chasser de la berge car un garde peu scrupuleux nous oblige à payer 7$ pour observer ce spectacle.
Sur le trajet du retour, nous sommes conviés par Kim et sa famille pour partager un grand repas. Ils organisent une fête Bouddhiste et tout le monde est convié. 2 jours de festivités réunissent les habitants du village. On se régale du repas, on écoute les histoires de nos hôtes et on admire la vue toujours plus belle.
Sen Monorom
L’étape suivante nous amène à Sen Monorom, à la frontière Vietnamienne. Capitale de la province du Mondolkiri, c’est également le territoire du peuple Phnong (ou Bunong) qui aujourd’hui encore conserve avec fierté ses croyances et ses traditions.
Après avoir posé nos sacs dans un joli petit bungalow, nous partons en scooter explorer le plateau du Mondolkiri dont le climat et la végétation tranchent avec le reste du pays. Ici, en saison sèche, le pull est de rigueur même en pleine journée. Nous traversons 30 kilomètres de plantations de poivre, de manioc et de café pour arriver aux jolies cascades de Bousra. Ce sont deux cascades successives d’une vingtaine de mètres autour desquelles les locaux aiment pique-niquer.
Nous continuons notre exploration un peu plus au nord de Sen Monorom où nous découvrons une véritable mer d’arbres qui s’étend devant nous. Ce coin est décidément bien préservé. Une petite colline qui abrite un temple nous permet également d’admirer un magnifique coucher de soleil au-dessus de la ville. Il parait que les voeux exprimés dans ce temple sont toujours exaucés. Lorsqu’ils se réalisent, il faut alors y retourner et y sacrifier un animal. De retour en ville, nous profitons d’un marché nocturne qui fait office de fête foraine pour découvrir des attractions encore inconnues, comme la pêche à la bouteille de bière!
Les phnongs ont toujours cohabité avec les éléphants des forêts alentours. Ils ont su les apprivoiser pour les travaux ou le transport de charges. Ces derniers temps, des agences touristiques peu scrupuleuses ont surexploité certains animaux pour promener des touristes. Cependant, depuis quelques années, l’intérêt, la protection et la réhabilitation des pachydermes est de plus en plus populaire. Nous avons visité Elephant Community Project, un des quelques projets de soutien aux communautés locales et aux éléphants pour une journée unique !
La journée commence par la visite d’un village Phnong et de leurs terres agricoles accompagnée de riches explications. Nous y apprenons notamment que les Esprits régissent la vie des Phnongs. Par exemple, ces derniers préfèrent récolter leurs champs en égrainant les épis à la main (plutôt qu’en les coupant) pour ne pas froisser l’Esprit du riz. Et si par malheur une des cases du village brûle, c’est qu’un Esprit mauvais est présent. Tout le village doit donc se déplacer en laissant les affaires sur place (et en brûlant le reste) pour éviter d’emporter avec eux l’Esprit en question.
La suite du programme nous mène en forêt où nous retrouvons trois éléphantes, retraitées après une vie de travaux. La matriarche a 93 ans (un bel âge!), a connu la guerre et a même était contrainte à porter de lourdes munitions lors de la période des khmers rouges. Les animaux sont en liberté, surveillés par des membres du projet. En effet, n’ayant plus peur de l’Homme, ces derniers ont tendance à dévorer les plantations de bananes alentours.
Durant la journée, nous observons leurs comportements, nous leur donnons quelques friandises (bananes et troncs de bananier) et nous partageons un bain dans une cascade.
Le soir, nous logeons dans un autre village Phnong également soutenu par le projet. Nous sommes accueillis par les habitants et leurs nombreux animaux : chats, chiens, cochons, chèvres et vaches. Même si désormais, les Phnongs habitent généralement dans des cabanes en bois plus « modernes » qui offrent plus de confort, les habitations traditionnelles sont également conservées. Nous dormons d’ailleurs dans des hamacs dans l’une d’entre elle. Nous partageons le repas et une jarre de vin de riz avec deux touristes cambodgiens et notre cuisinier.
Astuce : Les projets de sauvegarde des éléphants et des coutumes Phnong accueillent touristes et bénévoles à bras ouverts. Mais parfois il faut payer très cher pour approcher les zones protégées. « Elephant Community Project » auquel nous avons participé offre des prix nettement plus raisonnables ; en plus, c’est le seul projet monté et orchestré uniquement par des cambodgiens. Pour plus d’information, rendez-vous sur www.elephantcommunityproject.org.
Battambang
Dans le but de passer la frontière thaïlandaise à l’ouest du pays, nous traversons le Cambodge pour nous rendre à Battambang. Deuxième ville du pays en nombre d’habitants, le centre-ville est pourtant facilement accessible à pied. Nous profitons de nos derniers moments au Cambodge pour suivre un cours de cuisine Khmer qui n’a rien à envier à ses voisines asiatiques. Au menu ce soir : rouleaux de printemps au porc, poisson façon Amok et bœuf Luk Lak. En dessert, nous cuisinons des bananes au lait de coco et tapioca. Le résultat est réussi, reste à savoir si nous saurons le refaire de retour en France.
Le lendemain, nous louons les services d’un tuk-tuk pour la journée. Il nous amène à la gare du coin pour embarquer à bord d’une attraction unique en son genre : le train de bambou. Sur des rails désaffectés et investis par les locaux, les touristes montent à bord de leur chariot aménagé pour les rails. Assez simples, la construction n’est constituée que d’un sommier de bambous posé sur deux essieux et poussés par un petit moteur. Comme il n’y a qu’une seule voie pour deux sens de circulation, le wagon qui est le moins chargé doit être démonté pour laisser passer celui venant en face. Pouvant avancer jusqu’à 50 km/h, les sensations sont garanties sur ce « tapis volant » si proche du sol.
Johnny (original !), notre chauffeur de tuk-tuk nous montre ensuite les petits chemins de la campagne alentours. Les villages, les champs et les paysages traversés sont hauts en couleur. Les cultures sont nombreuses autour de Battambang qui est d’ailleurs surnommé « le grenier du Cambodge ».
En fin de journée, nous visitons le Prasat Ek Phnom, un temple perché sur une colline qui surplombe la région. Le site est également connu pour ses « killing caves » : de profondes grottes dans lesquelles les khmers rouges précipitaient les opposants du parti afin de les tuer. L’atmosphère est pesante et contraste avec la beauté du site. En effet, du haut de la colline la vue est bien dégagée et offre un panorama à 360° sur la campagne alentours. Lorsque la nuit tombe, nous redescendons au pied de la colline car un tout autre spectacle a lieu chaque soir : vers 18h, des millions de chauves-souris sortent d’une grotte située en bas de la colline. Pendant plus de 20 minutes, un flot continu de ces animaux défile au-dessus de nous.
De retour à Battambang, nous nous promenons au marché de nuit. Des petits marchands et restaurants sont installés sur la promenade en bord de fleuve et l’ambiance est très agréable. Nous décidons alors de relever un des pires défis lancés par nos amis via le site web : manger des œufs fécondés ! Ce met très apprécié des cambodgiens renforcerait soi-disant la virilité des hommes. L’œuf de canard se déguste cuit (et chaud), accompagné d’une sauce de citron et de poivre et agrémenté de quelques herbes. Le goût, qui s’apparenterait à du poulet, n’est, parait-il, pas trop désagréable. Mais l’apparence et la consistance rend le tout très difficile à manger pour nous ! Quel défi…Après ça, nous n’avons même plus d’appétit pour un vrai repas.
En route pour la Thaïlande
Au petit matin (c’est le 24 décembre !) un taxi collectif nous amène jusqu’à Pailin, ville frontalière avec la Thaïlande. Les paysages vallonnés de cultures et de vergers sont magnifiques. Quelques formalités plus tard, nous avons passé la frontière. C’est donc en Thaïlande que nous passerons les fêtes de fin d’année !
« Orkun charan »!
Se traduit par « Merci beaucoup » (à prononcer « orkoun chran »).
Durant ces 3 semaines au Cambodge, nous avons découvert un pays profondément meurtri par des guerres et un génocide. Les blessures sont encore récentes et visibles mais cela n’empêche pas aux cambodgiens d’être infiniment gentils et souriants. Quelle belle leçon !
Ce qu’elle a aimé : Visiter de nouveau les sites d’Angkor (j’y étais il y a 13 ans) et ressentir les mêmes frissons que la première fois, partager un peu de la vie d’expat avec Julien et Pauline, la couleur bleutée du Mékong et la vie paisible qui l’y entoure.
Ce qu’il a aimé : Les couchers de soleil aux couleurs exceptionnelles, ce moment unique du bain avec les éléphants et les rencontres avec les cambodgiens souvent généreux.
Eviter les mauvaises surprises : Pas de mauvaise surprise au Cambodge si ce n’est le nombre de touristes grandissant à Angkor.
Insolite : Triste insolite, les Khmers Rouges sont les seuls à avoir perpétré un génocide sur leur propre peuple. D’ailleurs ce terme de génocide n’est pas exact car il s’applique uniquement en cas de persécution de groupes nationaux, ethniques, raciaux ou religieux. Ce qui n’est pas le cas des Khmers Rouges qui, en plus du massacre de leur peuple, ont également tué de nombreux étrangers de différentes religions.
Un plat qui vaut le détour : L’amok, poisson ou poulet cuisiné au lait de coco dans une feuille de bananier. A déguster avec un bon riz blanc cuit à la vapeur.
Une musique du pays : Une des musiques traditionnelles les plus chères aux Khmers est sans doute Pong Savada Khmer écrite par Chuon Nath, le dernier leader Bouddhiste du Cambodge. Cette balade appelle tous les cambodgiens à s’unir et de se rappeler de la grande histoire du peuple Khmer.
Toutes nos photos ne sont pas sur l’article. Découvrez-les toutes en cliquant sur le lien suivant.
De manière générale :
- Les dollars sont acceptés partout, même dans les restaurants de rue ou au marché.
- L’eau du robinet n’est pas potable et la nourriture (même dans la rue) est assez sûre.
- Pour les petits restaurants comptez entre 1 et 2 euros par repas.
- Les guesthouses petit budget coûtent entre 5 et 10 dollars pour une chambre double.
- De nombreux opérateurs téléphoniques sont disponibles dès votre arrivée à l’aéroport. On nous avait conseillé l’opérateur de téléphonie mobile SMART dont la carte SIM avec 3Go d’Internet pour un mois coûte environ 5€. Nous vous le recommandons à notre tour.
- Les cambodgiens se saluent en portant les mains jointes au-devant de la poitrine (ou devant le visage si c’est face à un supérieur).
- Qu’ils soient citadins ou vivants à la campagne, les cambodgiens sont en général très gentils et infiniment serviables.
- Ne jamais toucher la tête d’une personne ou d’un enfant. Ce geste étant considéré comme une insulte.
Des questions ? N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact.
Un grand merci à : Pauline et Julien pour leur accueil chaleureux, leurs conseils avisés et pour nous avoir fait partager leur vie phnom-penhoise, Sam Nam de Elephant Comunity Project pour nous avoir ouvert les portes de son travail.
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