365 Aventures

A chaque jour son aventure

Guyane

On n’y pense pas forcément mais la France possède des départements à l’autre bout du monde. La Guyane, pleine d’exotisme et de charme en fait partie. On la surnomme même l’Amazonie française car elle est recouverte à 90% de forêt tropicale primaire encore très peu perturbée par l’homme. Pour terminer notre tour d’Amérique du Sud, nous y rejoignons nos amis, Aline et Bruno, installés là-bas.

Capitale: Paris (Chef-lieu : Cayenne)

Langues officielles: Français

Superficie totale : 83 846 km²

Population totale : 265 000 habitants

Devise : Euro

 

Le plus grand département de France

Avec près de 83 000 km², la Guyane est le département français le plus vaste. Possédant des frontières avec le Suriname et le Brésil, il équivaut à près de 15% du territoire de métropole. Pour autant, visiter la Guyane reste sans équivalent avec son voisin le Brésil : les distances entre les grandes villes sont courtes et peuvent se faire dans la journée. En revanche, les villages isolés au bord des fleuves sont souvent enclavés dans la forêt et ne sont accessibles qu’après de longs trajets en pirogue.

Mais qu’avons-nous fait en Guyane?

Toutes nos photos ne sont pas sur l’article. Découvrez-les toutes en cliquant sur le lien suivant.

Carte Guyane

Certaines zones de Guyane sont plus difficiles d’accès que d’autres. Il a donc fallu faire des choix sur les coins de forêt à visiter. Etant logés chez nos amis à Cayenne, nous avons privilégié les sites autour de ce chef-lieu. De plus, Aline et Bruno, membres d’un club de canoë-kayak, nous ont initiés aux sorties nature sur quelques-uns des nombreux fleuves du département.

Cayenne et ses environs

Cayenne est la préfecture et la ville la plus peuplée de Guyane. Pourtant, avec moins de 60 000 habitants, elle reste à taille humaine et il est facile de s’y repérer. Le marché, qui a lieu plusieurs fois par semaine, est l’attraction-phare de la ville. Nous adorons nous y promener, découvrir les stands de fruits et de légumes que nous ne connaissons pas. Sous le bâtiment des halles, on trouve également des stands d’artisanat où les épices, les rhums arrangés et les objets en bois dominent les étalages. Cayenne étant une ville côtière et entourée de nombreux fleuves, la pêche occupe également une part importante du marché et possède son propre bâtiment. Enfin, pour clôturer la sortie au marché, et aussi étrange que cela puisse paraître, il est de coutume de manger à midi sous les tôles des halles (35°C environ !) une soupe Hmong brulante. On teste donc cette tradition… Pas facile de tenir la chaleur !

En ville, la grande majorité des commerces et des restaurants sont tenus par des asiatiques. D’ailleurs, les guyanais nomment les épiceries de proximité : les « chinois ». On y trouve aussi bien des produits d’alimentation de base que du tabac (2 fois moins cher qu’en France) et de l’alcool (encore moins cher!).

Autour de Cayenne, il existe de nombreux sentiers très bien balisés. Ce sont en général de jolies promenades de quelques heures qui sont de très bonnes premières immersions en forêt. Il est possible d’apercevoir de nombreuses espèces d’animaux malgré la proximité de la ville.

Dès notre arrivée, Aline et Bruno nous accompagnent au sentier du Rorota, qui se situe sur la montagne du même nom. Ce joli parcours nous permet d’observer nos premiers paresseux en Guyane, d’entendre quelques singes saïmiris et d’avoir un joli point de vue sur la mer.

Nous parcourons également le sentier de Lamirande, dernier morceau de forêt primaire de l’ « île » de Cayenne. Pas de chance, il pleut encore beaucoup en juillet en Guyane (c’est la fin de la saison des pluies) et nous nous faisons rincer plusieurs fois par de grosses averses tropicales. Mais heureusement, la pluie c’est aussi le moment idéal pour observer les batraciens. Nous croisons de nombreux grenouilles et crapauds sur le sentier (dont la quasi-endémique atélope jaunâtre). Sur le chemin, nous croisons une curiosité locale: un pan de boîte aux lettres à l’entrée d’une rue. Pratique pour le facteur!

Nous randonnons également au sentier du bagne des Annamites. Sur la route, nous avons la surprise de croiser un jeune paresseux qui traverse devant nous ! Nous nous arrêtons et le suivons jusqu’à ce qu’il regagne les arbres en sécurité. Photos insolites garanties !

Le sentier des Annamites, très boueux, mène à une jolie petite crique et à un ancien bagne complètement recouvert de végétation. Ce dernier enfermait dans les années 30 des ressortissants indochinois qui avaient trop manifesté leur volonté indépendantiste.

Autour de Cayenne, il existe de nombreuses plages plus ou moins urbanisées. Entre avril et juillet, la plupart d’entre elles accueillent un spectacle naturel incroyable : la ponte des tortues marines (Luth, olivâtres et vertes). Nous avons la chance d’être en Guyane à la meilleure période et réaliser un de nos rêves. En effet, juillet correspond à la fin de la période des pontes et le début des émergences (sorties des bébés tortues).

Quelle aubaine : Aline et Bruno habitent à quelques centaines de mètres d’une des plus belles plages des alentours de Cayenne. Dès que l’emploi du temps le permet, nous programmons le réveil à 5h du matin pour se promener sur la plage et espérer voir des tortues pondre au lever du jour. Une chance pour nous, le lever aux aurores est toujours récompensé par une ou plusieurs tortues. Quelle impressionnante démonstration de force de la part des tortues Luth qui viennent pondre plusieurs fois dans la saison, sur la même plage qui les a vues naître. A chaque fois, ces dernières doivent hisser leurs 400kg suffisamment haut sur la plage, creuser un trou très profond puis le recouvrir avec soin sans abimer les fragiles œufs : une heure trente d’effort en moyenne !

Nous observons également avec excitation plusieurs émergences de tortues Luth. A la tombée de la nuit, lorsque les températures se rafraichissent, les bébés tortues (qui ont éclos quelques jours auparavant) sortent du sable et commencent une course effrénée jusqu’à la mer. Elles suivent la lumière de la lune pour trouver la mer. Malheureusement pour elles, seul 1% atteindra sa taille adulte.

A chacune de nos sorties « tortues », nous croisons des membres de l’association Kwata, très active dans la surveillance et la protection des tortues marines en Guyane. Les bénévoles arpentent matins et soirs les plages pour recenser les pontes et émergences et sensibiliser le public.

Astuces : Pour observer au mieux des pontes de tortues marines, il faut se rendre sur la plage avant le lever du soleil, en marée montante. Pour les émergences, préférer la tombée de la nuit. Il est indispensable de se renseigner sur la conduite à tenir pour ne pas déranger ces espèces en danger auprès de l’association Kwata (www.kwata.net). Par exemple, il ne faut pas déranger une femelle qui vient pondre  et n’utiliser qu’une lumière rouge pour l’éclairer.

Rivière Tonnégrande

Comment occuper au mieux un week-end en Guyane ? Partir en forêt et dormir en carbet ! Les carbets sont des campements plus ou moins bien aménagés, en général en bordure de cours d’eau. On peut loger soit en « carbet dur » (une construction en bois dans laquelle il suffit de tendre son hamac), soit en « carbet-bâche » (on tend son hamac sous une bâche).

Pour nous initier à ce rituel, Aline, Bruno et leurs amis, nous accompagnent en canoë sur la rivière Tonnégrande. Les premiers coups de pagaies ne sont pas évidents mais nous trouvons rapidement notre rythme. Notre balade en rivière nous conduit au carbet Amandine, très bien dégagé et agréablement aménagé. L’après-midi se termine par des sauts en rivière (attention aux raies qui se cachent dans le sable et qui peuvent piquer avec leur dard !), de la pêche à la ligne et avec des trappes et un bon poulet boucané au barbecue. Bref, une bonne façon de se retrouver entre amis !

Marais de Kaw

A 1h30 de Cayenne se trouve une zone marécageuse unique en Guyane peuplée par de très nombreux caïmans et oiseaux. Cette réserve naturelle n’est accessible que par pirogue et il convient généralement de faire appel à un guide pour s’enfoncer dans le marais et ne rien rater de ce bijou. Nous partons une journée entière, accompagnés de notre guide Stéphane. Le matin, l’eau est calme comme un lac et reflète oiseaux et paysages. Le marais est entouré de quelques fermes traditionnelles, où les vaches passent une grande partie de la  journée (et parfois de la nuit !) dans l’eau.

La réserve se prolonge par une forêt immergée puis une magnifique forêt primaire que nous ne manquons pas de parcourir à pied. Après un pique-nique de spécialités locales et une initiation à l’orpaillage (vue notre dextérité ce n’est pas grâce à ça qu’on financera notre tour du monde !), Stéphane nous fait découvrir les secrets des plantes et des animaux de la forêt (attention aux mygales et aux anguilles électriques !). Une fois la nuit tombée, nous parcourons de nouveau le marais à la recherche des nombreux caïmans qui se cachent dans les fourrés.

Kourou et les îles du Salut

Au 19ème et 20ème siècle, afin de se « débarrasser » des criminels et des ennemis de l’état, la France construit de nombreux bagnes en Guyane. De 1852 à 1938, la colonie accueillera près de 74 000 bagnards. Nombre d’entre eux périront à cause des conditions insalubres et des maladies tropicales.

Située en face de Kourou, les îles du Salut, tristement célèbres pour leur bagne (où a notamment été déporté Alfred Dreyfus), sont désormais un lieu de tourisme et de détente incontournable. L’enfer est devenu un petit paradis. Nous rejoignons le lieu pour la journée en catamaran. Après un rapide tour en bateau de ces trois îles, nous visitons d’abord la principale (l’île Royale). Les vestiges qui s’y trouvent sont très bien conservés et on ressent le lourd passé autour des bâtiments. Pourtant le cadre est enchanteur et quelques animaux « sauvages » se laissent approcher (agoutis, singes, oiseaux).

Après un pique-nique très agréable à bord du catamaran (ti’punch conseillé !) et un plongeon dans les eaux turquoises, nous rejoignons l’île Saint Joseph. Plus petite et plus sauvage, la végétation a complètement envahi les ruines et de grands arbres poussent sur les pierres. Lors de notre tour de l’île, une tortue marine fait même son apparition à la surface de l’eau. Une journée parfaite sous le soleil.

Astuce : Pour prolonger le plaisir, rien ne vaut une nuit passée sur l’île Royale, en hamac ou en chambre face à la mer (on peut même louer une ancienne maison de gardiens pour quelques jours).

Kourou, ne possède pas vraiment de centre-ville et son intérêt principal est sans aucun doute le Centre Spatial de Guyane (CSG) qui emploie plusieurs milliers de personnes. Après un retard de lancement, nous avons tout de même la chance d’être au bon endroit au bon moment : une fusée Ariane 5 pour le compte du Brésil est lancée ! Nous gravissons la petite Montagne des Singes (un des seuls sites d’où on peut observer le pas de tir) à toute vitesse car nous sommes en retard et il est hors de question de louper ça. A bout de souffle et transpirants, nous arrivons au point de vue moins de cinq minutes avant le lancement. « 3… 2… 1… FEU ! » Le spectacle est intense mais bref : une épaisse couche de nuage cache une grande partie du ciel. Quelques secondes plus tard arrive le grondement qui dure et vibre de manière impressionnante.

Astuce : Pour profiter au mieux d’un lancement de fusée, munissez-vous d’une radio pour suivre les ultimes étapes avant le décompte et le décollage.

Entre Cayenne et Kourou se trouve le zoo de Guyane. Il abrite en majorité des espèces locales dans un cadre bien arboré. Accompagnés d’Aline et une de ses amis, nous y passons une très bonne après-midi. Nous découvrons notamment les étranges chiens-bois, en plus des nombreux oiseaux, singes et félins. Des capucins et saïmiris sauvages viennent même narguer leurs cousins captifs !

Astuce : La chaleur est souvent accablante en milieu de journée en Guyane. Les animaux ont donc tendance à dormir une bonne partie de leur temps. Il est donc préférable de visiter le zoo en fin d’après-midi.

Rivière Matarony et Savane-roche Annabelle

Nous profitons du week-end prolongé du 14 juillet pour organiser une véritable expédition en forêt avec Aline, Bruno (en guides) et 3 autres amies, Laura, Delphine et Barbara. Au programme : 4 jours le long de la rivière Matarony en pirogue puis en canoë pour atteindre une des fameuses savanes-roches de Guyane.

Nous partons de Régina (à 2h de Cayenne) avec une pirogue à moteur chargée avec nos vivres, nos canoës et un kayak, nous-même et le chien d’Aline et Bruno (Oyak) ! A certains endroits il faut descendre de la pirogue pour passer les rapides ; on doit même décharger puis tracter les embarcations pour passer les rochers apparents. Il faut être vigilant car le courant est tout de même puissant et nous n’avons pas pied partout: l’’aventure commence ! Après 6h de pirogue, nous arrivons enfin à notre 1er carbet face à de jolis rapides (appelés « sauts »). Le campement est bien dégagé et dispose d’une structure pour accueillir les hamacs. Nous n’avons donc qu’à rajouter une bâche en guise de toit et tendre nos hamacs et moustiquaires. Le soir, pêche, apéro et brochettes sont au menu.

Le lendemain, il faut lever tôt le camp car 9km de canoë à contre-courant et plusieurs sauts à passer nous attendent. C’est en rangeant les hamacs qu’Alix a la surprise de découvrir une belle mygale juste au-dessus de son hamac !

Le parcours en canoë est épique ! Pour passer les sauts, on se trempe jusqu’au cou pour lutter tant bien que mal contre le courant et tirer les embarcations. Si les rapides sont trop puissants, il faut décharger puis porter les bateaux dans la forêt sur des petits sentiers escarpés. Eprouvant !

Enfin arrivés au campement de la savane-roche, nous sommes accueillis par un groupe de chercheurs venus étudier les micro-mammifères sur le terrain. Alix en profite pour discuter avec eux et nous observons de rares spécimens d’opossums. Nous pique-niquons sur l’immense savane-roche Annabelle. Il s’agit d’un bloc de roche noire formant un mont qui surplombe la canopée. Des espèces animales et végétales uniques vivent dans ce milieu.

Le soir, nous dormons en carbet-bâche en amont, aux pieds de très beaux rapides. Au moment de se « doucher » dans la rivière, quelle surprise de découvrir un gros caïman qui nous observe à quelques mètres de distance !

Le lendemain est plus tranquille puisque nous redescendons la rivière jusqu’à la savane-roche où nous nous promenons et pique-niquons de nouveau. Afin de gagner quelques kilomètres sur la dernière étape, nous pagayons et franchissons quelques sauts (c’est quand même plus facile en descente !). Le soir, au moment de s’installer dans nos hamacs accrochés à un abris en bois, nous entendons un gros « CRAC » puis la structure cède sous nos poids ! Fatigués et dépités, nous étendons une grande bâche à même le sol en guise de campement collectif. Heureusement pour nous, il n’a pas plu cette nuit-là !

Le dernier jour, il nous reste 20km de rivière à parcourir en canoë. C’est un plaisir de se laisser porter par le courant, surtout après la fatigue des derniers jours. C’est également le moyen idéal pour observer des animaux en bordure de rivière (singes hurleurs, capucins, atèles et oiseaux).

Dans les derniers kilomètres, lors d’un moment d’inattention, le canoë des filles se coince contre un petit tronc qui dépassait de l’eau et le courant fait chavirer l’embarcation ! Quel moment de stress où l’on se rend compte de la puissance de l’eau et du danger que représentent les branches immergées qui peuvent vous coincer sous l’eau. Heureusement, les filles retrouvent la plupart de leurs affaires qui se font emporter par le courant. Fatigués, nous arrivons au lieu de rendez-vous avec le piroguier pour finir le trajet en bateau à moteur et rejoindre la terre ferme à Régina. Malgré la dernière mésaventure, cette expédition restera inoubliable et inédite.

Lac Pali

Pour fêter l’anniversaire de Bruno et notre départ, nous profitons de notre dernière soirée pour se rendre en canoë jusqu’au magnifique lac Pali. Nous y arrivons à la tombée de la nuit et nous observons un magnifique coucher du soleil derrière les palmiers. Un régal pour les yeux, mais aussi pour les papilles car nous cuisinons des crêpes au réchaud, directement sur les canoës ! Original et savoureux. Le retour se fait à la lampe frontale dans une forêt immergée, entourés de tunnels de végétation. On y observe de nombreux caïmans, des crapauds énormes, des oiseaux paisiblement endormis sur leurs branches et même un serpent au-dessus de nos têtes. Quel contraste quand, quelques heures plus tard, nous sommes dans l’avion !

« Oréwar »!

Se traduit par « Au revoir » en créole.

La Guyane, ça vous gagne! Une chose est sûre, nous avons adoré notre séjour dans ce département méconnu de la métropole. D’après nous, c’est une destination idéale pour être dépaysé tout en se sentant chez soi.

Ce qu’elle a aimé : Commencer une journée en beauté en allant côtoyer sur la plage les tortues marines qui viennent pondre, sentir les puissantes vibrations d’une fusée qui décolle, descendre des rivières en canoë pour observer les animaux.

Ce qu’il a aimé : Passer une super journée détente sur les îles du Salut, s’émerveiller devant les bébés tortues qui crapahutent jusqu’à l’eau , notre expédition mémorable jusqu’à la savane-roche Annabelle.

Eviter les mauvaises surprises : Que dire à part que les prix sont plus chers qu’en métropole et à moins de dormir en hamac, le budget s’envole rapidement.

Un plat qui vaut le détour : En sortie carbet, rien ne vaut un bon poulet boucané accompagné de bananes plantains grillées au feu de bois. En effet, le poulet étant fumé, il se conserve d’autant mieux et est délicieux chaud ou froid. Les bananes, quant à elles, peuvent être jetées directement avec leur peau dans le feu et cuisent en quelques minutes. Tout juste le temps de déguster un ti’punch !

Une musique du pays : KASEKO : Le Kaseko est le plus populaire des rythmes au tambour dans la culture traditionnelle créole des guyanais. En voici un exemple de l’association Tcho Kontré lors de l’événement « Lô la po kariakou ka konyen » en 2013.

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Guyane 4.922700, -52.326900

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De manière générale

– Mieux vaut visiter la Guyane en connaissant quelqu’un sur place (peu d’offre hôtelière ou très chère).

– Amener son hamac : c’est le moyen le plus économique de dormir (environ 10€ par nuit et par hamac).

– Louer une voiture (ou avoir beaucoup de temps et faire du stop) est incontournable car les transports publics sont très peu développés. A défaut, on pourra envisager d’opter pour des taxis collectifs pour relier les villes ou de surveiller les offres de covoiturage sur ce site aux annonces diverses et variées : www.blada.com.

– La langue française et l’utilisation des euros facilitent grandement le voyage par rapport aux autres pays d’Amérique du Sud.

– Ne pas hésiter à envoyer un colis vers la métropole pour ramener des souvenirs (délais de quelques jours à quelques mois en fonction des tarifs) car c’est assez économique.

– Acheter du rhum car les taxes sont bien moins importantes qu’en métropole ou dans les autres DOM ; par exemple un rhum produit en Martinique est moins cher en Guyane (environ 3€/L) !

– Ne pas manquer une sortie en pirogue, canoë ou kayak. Sans moteur (ou avec un moteur électrique), c’est le meilleur moyen d’observer la faune sans la déranger.

– Essayer d’ajuster son voyage en fonction de la période des pontes et/ou émergences des tortues marines et également des prévisions des tirs de fusée.

Des questions ? N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact.

Un grand merci à : Aline et Bruno pour nous avoir accueillis, hébergés, conseillés, initiés à la vie guyanaise. A leurs colocs et notamment à Benjamin pour sa chambre et sa voiture qu’il nous a prêté bien volontiers durant ses vacances en métropole.

 

2 Commentaires

  1. Votre article sur la Guyane est super!! Un de mes préféré jusqu’à maintenant
    Votre weekend en canoë avait l’air génial et les photos des tortues en ponte sont folles (surtout celle ou vous avez choppé un arc-en-ciel juste au dessus de la tortue!)
    Et l’histoire du paresseux qui traverse la route est magnifiquement illustrée (ça a l’air complètement stone en fait un paresseux )
    Petite question cependant: combien vous a couté votre journée balade en catamaran pour visiter les iles du Salut?
    Merci et gros bisous les aventuriers !

    Fanny

    • Merci pour ton retour Fanny!
      Effectivement, nus nous sommes régalés en Guyane. Nous avons vu/fais tellement de choses.
      En ce qui concerne ta question, le trajet jusqu’aux Iles du Salut coûte 48€50 par personne. Ce n’est pas donné comme beaucoup de choses en Guyane mais ça vaut vraiment le coup comme tu peux le voir.
      A bientot
      Alix et Yannick

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